Blog - Greenpeace : mauvaise qualité de l'air dans 6 écoles belges sur 10

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Greenpeace : mauvaise qualité de l'air dans 6 écoles belges sur 10.

L'étude "Mon air, mon école" de Greenpeace montre que la qualité de l'air dans de trop nombreuses écoles primaires est préoccupante ou carrément mauvaise. Sur les 222 écoles belges qui ont volontairement participé à l'étude, seules sept écoles ont enregistré une bonne qualité de l'air. Dans 76 écoles, l'air que les enfants respirent est encore acceptable, mais dans les 143 autres écoles étudiées, l'air à la porte de l'école est malsain pour les enfants. Cela est également confirmé par Joeri Thijs de Greenpeace. En raison de l'émission plus importante de gaz d'échappement, la concentration de dioxyde d'azote est également supérieure de 13 % aux valeurs moyennes annuelles pendant les heures de cours.

Entre la mi-novembre et la mi-décembre 2017, soit quatre semaines au total, toutes les écoles participantes ont mesuré le dioxyde d'azote dans l'air, chacune à trois endroits : à la porte de l'école, dans la cour de récréation et dans la salle de classe. Des tubes, appelés "échantillonneurs passifs", ont été accrochés à ces trois endroits, une méthode de mesure fiable qui a déjà fait ses preuves dans la pratique dans de nombreux pays. Le dioxyde d'azote est un indicateur important de la pollution de l'air, causée notamment par les émissions de diesel.

Les 222 écoles belges ont participé à l'enquête sur la base de leur intérêt, sans autre sélection. Il n'est donc pas très logique de faire des comparaisons entre différentes régions ou provinces sur la base des résultats des mesures.

Parmi les écoles participantes, 64 % viennent de Flandre, 17 % de Bruxelles et 19 % de Wallonie. Le rapport ne contient pas les résultats individuels des écoles, mais chaque école participante a reçu les résultats des mesures et des recommandations personnalisées.

La concentration de dioxyde d'azote est exprimée en microgrammes par mètre cube (μg/m³). La valeur limite européenne est de 40 microgrammes par mètre cube, mais parce que des études épidémiologiques montrent qu'il y a des effets sur la santé même à de faibles concentrations, et parce que cette étude concerne les enfants, Greenpeace envisage une limite maximale de 20 microgrammes de dioxyde d'azote par mètre cube.

Émissions annuelles moyennes de NO2

"Les enfants sont plus vulnérables et beaucoup plus sensibles aux effets négatifs de la pollution atmosphérique sur la santé, car leur corps est encore en plein développement", explique Joeri Thijs. "Parce qu'ils sont plus petits, ils respirent aussi proportionnellement plus d'air malsain qu'une personne adulte".

"Les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l'air"

"Les enfants qui sont plus susceptibles de se trouver dans un environnement malsain courent un risque plus élevé d'asthme, d'allergies, d'infections pulmonaires et de cancer, entre autres. La pollution de l'air dans les salles de classe entraîne également davantage de difficultés d'apprentissage et de problèmes de concentration".

Seules sept écoles ont une bonne qualité de l'air extérieur

Comme les valeurs limites européennes pour le dioxyde d'azote sont basées sur une moyenne annuelle, les résultats des mesures de novembre et décembre de l'année dernière ont également été convertis en valeurs moyennes annuelles.

Dans 29 écoles, cette concentration se situe entre 30 μg/m3 et 40 μg/m3 , ce qui signifie encore une forte exposition à une mauvaise qualité de l'air. Une qualité d'air modérée a été mesurée dans 101 écoles et une qualité d'air acceptable a été mesurée dans 76 écoles. La bonne qualité de l'air extérieur n'a été mesurée que dans sept écoles.

Dans plus de la moitié des écoles, la concentration sur la cour de récréation est trop élevée : entre 20 μg/m3 et 40 μg/m3. Ces concentrations sont trop élevées pour une aire de jeu, car les enfants qui jouent sont plus actifs et respirent plus intensément.

La concentration de dioxyde d'azote dans la salle de classe est souvent relativement faible, même lorsque les valeurs à la porte de l'école et dans la cour de récréation sont assez élevées. Cela a tout à voir avec le système de ventilation.

Plus de pollution pendant les heures de cours

Les valeurs moyennes annuelles sont bien sûr beaucoup moins représentatives pour les différents moments de la journée : le week-end et la nuit, les valeurs de dioxyde d'azote dans l'environnement scolaire sont beaucoup plus faibles, car il y a moins de trafic. Mais les enfants sont à l'école entre 8h30 et 16h environ.

Sur la base des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote de 68 stations de mesure officielles, Greenpeace a calculé la concentration de dioxyde d'azote à laquelle les enfants sont exposés pendant les heures de classe. Et qu'est-ce qui se passe ? Pendant les heures de cours, la concentration est de 13 % plus élevée.

Effet du système de ventilation

Certaines écoles fonctionnent avec un système de ventilation mécanique, ce qui signifie une ventilation "forcée". Les écoles qui ne disposent pas d'un tel système de ventilation mécanique ventilent de manière naturelle, par exemple en ouvrant les fenêtres ou les portes.

Greenpeace a constaté que la concentration de dioxyde d'azote dans les salles de classe est plus élevée avec une ventilation mécanique. Cet effet est le plus visible dans les écoles en milieu urbain, où la concentration de dioxyde d'azote dans l'air extérieur est déjà assez élevée. Se rafraîchir continuellement avec le même air extérieur pollué augmente la concentration de dioxyde d'azote dans la salle de classe, même si elle est ventilée.

"Les écoles sont confrontées à un dilemme", déclare Joeri Thijs. "Parce que moins de ventilation ne signifie pas toujours une meilleure qualité de l'air dans la salle de classe. La ventilation de la salle de classe reste importante pour éliminer le dioxyde de carbone qui est exhalé par le professeur et les élèves. Des valeurs de CO2 trop élevées peuvent entraîner une perte de concentration".

Campagne contre ville

Sur les 222 écoles examinées, 119 se trouvent dans des zones urbaines et 103 dans des zones non urbaines. Dans les zones urbaines, la concentration de dioxyde d'azote est nettement plus élevée que dans les écoles des zones rurales.

Le rapport complet de l'étude "Mon ciel, mon école" ainsi que la liste des écoles participantes peuvent être consultés sur le site web de Greenpeace.

Source : VRT.be

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